Parce Qu’ une de perdue
Et dix de ratée
Parce que souvent déçu
Et toujours consolé
Parce que toujours sur mon chemin
Je n’ai comme seule fortune
Tes deux yeux et tes deux mains
Pour qui j’éteindrai la lune
Parce que comme un torrent éternel
Mes larmes trouvent dans tes mots
De quoi éclaircir leur ciel
Et sourire à nouveau
Parce que lorsque j’ai mal aux autres
Et mal a moi-même
Ce n’est plus de ma faute
Si personne ne m’aime
Parce que la vie est un match nul
Et quand arrive le coup de sifflet final
Tu éclates ma bulle
Et prolonges le bal
Lorsque arrivera la fin de la bouteille
Et l’heure du grand sommeil
Si le monde se fane
Comme un bouquet d’orchidées
Si l’on me condamne
Pour l’avoir dépeuplé
En ayant trop aimé
Moi je plaide coupable
Que le verdict soit implacable
J’accepte toutes les sentences
Je ne demande comme seule clémence
Celle de ne jamais te perdre
Même si je dois tout abandonner
Et si toutes mes pages sont déchirées
Je ne veux jamais te perdre.
© Cécilien GREGOIRE Janvier 2010