sur son épaule

Je pleut sur son épaule
Nous en avons traversé des averses
Chacun reprend son rôle
C’est la victoire du cœur adverse

C’est ça d’aimer trop fort
On court à l’infortune
Et enterre nos torts
Dans la faute commune

J’ai beau hurler à l’amour
Elle ne veut plus vivre ses nuits
Ni même perdre ses jours
Dans les bras de l’ennuie

Doucement je meurs de nous
Je deviens un objet de consumation
Un point c’est plus nous
Elle me brise sans sommations

Ne jamais croire les poètes
Qui parlent de bonheur
Elle déchire les lettres
Je n’ai plus de boites au cœur.

L’avenir est trop grand
Et le présent bien trop étroit
Le costume pas du tout élégant
Ce n’est pas demain qu’on sera trois…

Le chemin de ses dames
1916 déceptions par an
Il parait que ce n’est pas un drame
Si tu as un cœur à foutre le camp

Les souvenirs sont des miettes
Et la nuit m’ouvre ses bras
Je les brise comme une assiette
Je sais que le temps me les reprendra

Même mon ombre a une drôle de figure
On s’aimât sans photos
Tu me vois plus en peinture
Excepté avec les défauts

Elle entra dans ma vie
Quand je voulais la quitter
On a fait ami-ami
Comme si de rien n’était

Je cherche le silence pour pouvoir la pleurer
En cette nuit d’errance,
D’orage désespéré

Tout perdre au jeu ne me fait pas peur
Même si je dois tout y laisser
Si on torture mon honneur
Je suis prêt à tout pour la regagner

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s