Vodka Pomme

Bien souvent je suis comme Arthur et je m’en vais
Les mains dans mes poches crevées.
Ou vais-je ? A quoi me sert de vivre ?
Pourquoi la vie est elle pareille au bateau ivre.
Déjà un quart de siècle que je zone dans ce monde
A attendre je ne sais quoi, à ne croire en personne
A boire des brunes et a pleurer des blondes.
A insulter Dieu et à plaindre les hommes.
J’ai grandi. C’est fini. On ne m’y prendra plus
Je fais de mon futur un immense refus.

Alors je m’absente, alors je m’absinthe
Je vais là où mon cœur se pose
Je cherche, je rassure, je curiose
Et puis je cris et je complainte
On ne peut pas faire pire
Qu’avoir des souvenirs
Qui nous rappellent que l’on a été beau
Et puis intelligents.
De miroirs en miroirs, de cadeaux en cadeaux
On perd notre temps.
Il y a celle qu’on aima par un soir de pluie
Et celle que l’on pleurera tout le reste de notre vie
Qui lorsque l’on aura tourné l’ultime page
Pensera à nous en disant c’est dommage

Alors je vodka pomme
Pour que ça fasse du bien
Ca soigne ou c’est tout comme
C’est déjà mieux que rien.
Et puis j’écris, je fulgurance
Des vers qui valent des clous
Qui parlent d’amour et de souffrance
Qui ne sont rien du tout

Alors je m’absente, alors je m’absinthe
Je m’enferme dans mon enfance
Parce que dehors ce ne vaut guère mieux
Il n’y a que des imbéciles heureux
Ceux qui ont la chance
De vivre dans une étreinte
Qui ne voient pas l’insignifiance des hommes
Et n’ont pas besoin de vodka pomme

©Cécilien GREGOIRE Avril 2011

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s