Ah mourir en silence
De ses regards sur toi
Et tu ris, et tu danses
Pendant que je me noie
Moi qui ne suis qu’un souffleur de vers
Et qui ne serais rien d’autre
Que puis je t’offrir que ces quelques vers
Parfois truffés de fautes.
Mais pour l’amour que je te porte
Comme Cyrano qui s’emporte
Seul je passerai les lignes ennemies
Seul je détruirai Paris
Je ferais du monde une simple carrière
Et réduirais tes prétendants en poussière
Je ne suis qu’un bateleur
Ce que ma bouche n’ose te dire
Mes mots te le crient en chœur
Je meurs de ton sourire
Et cette robe bleue posée sur tes épaules
Comme un fil d’or sur une toile de maitre
Je veux tes yeux comme métropole
Pour à jamais y disparaitre
Mais tu ris, mais tu danses
Au milieu de ses regards sur toi
Si peu t’importe ma présence
Alors tan pis si je me noie
© Cécilien GREGOIRE
17 décembre 2011