Ce que t’es belle quand tu écris
A trois mètres de moi
Ce que j’ai l’air con quand je réfléchis
Sur je ne sais trop quoi
C’est là que se joue notre avenir
Professionnel et sans rature
Je ne peux te rien te dire
Séparé par ce mur
Imaginaire mais froid
Qui te relègue à trois mètres de moi
Ce que t’es belle quand t’écris
Passant du bleu au rouge
Maquillant ta copie
Je fixe le stylo qui bouge
Et la danse de tes doigts
A trois mètres de moi
Ce que t’es belle quand tu composes
Et se murmurent les idées
Sur tes lèvres roses
Et je ne peux les assembler
Et je rêve de toi
Qui es à trois mètres de moi
Quand sonnera l’heure
De jeter l’encre
Entre les satisfactions
Et les pleurs
Si nous prolongions la dissertation
En amour peut être que je ne suis pas un cancre
© Cécilien GREGOIRE
Janvier 2012