Je te salue ô François né Montcorbier
Qui il y a 580 années
En Paris naquit
Qui mal le lui rendit
Je te salue ô toi le peintre
De Flora la belle Romaine
Toi l’amant des plaintes
Le chassé des monts et des plaines
Je te salue, ô sans grade du temps jadis
Qui des dames fut le favori
Fut-ce enfer, ou fut-ce au paradis
Peu importe ou tu atterris
Je te salue, toi que l’on nomme Villon
Qui des poètes maudits, ouvrit l’unique bal
D’exils en déchéance, de gloires en prisons
Des Nervaux, un Rimbal
Nous les souffleurs de vers
Mauvais écrivaillions
Rêvons d’être d’éphémère
Nouveaux François Villon
Tu, François Montcorbier
Au bistrot des copains
Incompris, pourra trinquer
Avec le grand Allain
L’albatros avec ses deux L
Et François le pendu
Drôle de cocktail
Dernier domicile connu
C’est la pléiade ou le symphonique
C’est le mépris téléramesque
Ou le génie tellement pratique
Au moment de la grande arabesque
Je te salue François Villon
Toi le plus grand de nos aimés
Je signe d’une main ce brouillon
A la gloire de Montcorbier
© Cécilien GREGOIRE
Février Mars 2012