Pour Carine, évidement…
Fais-ce trois ans, fais-ce trois mois, fais-ce trois nuits
Fais-ce si long, fais-ce plus court
Que je te regarde toute entière avec les yeux de l’amour
Que je te contemple, que je te dévore
Comme un temple, une statue, un trésor
Et ce que ca se soigne les sentiments
Est-ce qu’il y a des médicaments
Autres que les vers et les verres
Autre que pleurer en hiver
Il n’est point d’amour éternel.
Il n’est point de flammes qui durent
C’en est ainsi pour moi. Pour elle
Nos cœurs ont brisé la soudure
Fais- ce trois ans, fais-ce trois mois, fais-ce trois nuits
Que ton bout-de-chou, ton morceau de vie
Trouve toujours un peu d’abri
Au creux de mon cœur attendri
Et ce que ca se soigne les sentiments
Est-ce qu’il y a des médicaments
Autres que les vers et les verres
Autre que pleurer en hiver
Fais-ce trois ans, fais-ce trois mois, fais-ce trois nuits
Que j’habille mes rêves de tes bras de ta bouche
Que je jongle entre nuits blanches et insomnies
Que je dors au pied de ton nid, de ta couche
Si le temps passe comme file la nuit
Suis moi je te suis, fuis moi je te suis également
Et l’on s’aime. On s’embrase. On s’enfuit
En enlaçant nos cœurs intermittents
Peut être que dans trois ans. Dans trois mois. Dans trois nuits.
Le destin se mettra à nous jouer des tours
Tout redeviendra simple comme aujourd’hui
Simple comme les yeux de l’amour…
© Cécilien GREGOIRE
Février 2013