Tu es la bouche qui murmure
Tu es le gout sauvage des mures
Tu es le mystère de Garbo
Tu es l’or des paquebots
Tu es la foudre suspendue
Par la volonté divine
Tu es la source cristalline
De la montagne fendue
Tu es la définition pointue
De la beauté incarnée
Tu es l’accent aigue
Qui tombe sur l’immensité
Tu es les plaines vertes d’Irlande
L’immensité des landes
Tu es l’écume qui brille
Sur le sable immobile
Tu es tous ces mots
Qui n’existent pas encore
Tu es cet écho
Qui jamais ne s’endort
Tu es toutes les mers qui roulent
Les vagues qui s’abiment
Violement avec la houle
Tu es mon unique rime
Tu es le tercet parfait
Le quart d’alexandrin
Que tous les poètes voudraient
Signer de leur mains
Tu es l’enfance éternelle
Le sourires de océans
Les deux bords de la marelle
La douce folie des volcans
Tu es la musique au parfum de sud
Le tremblement de cœur fragile
Ma plus douce habitude
Tu es la lumière des villes
Septembre 2013