Sais-tu
Sais-tu que ta robe qui vole
Aux alizées des russes fureurs
Fait que mon cœur s’envole
Pour s’échouer ailleurs
Sous la lumière apprivoisée
De mes rêves s’enfouissant
Je te regarde virevolter
Sous les bravos triomphants
Mon Amour. C’est ainsi que mon silence
T’appelle. Que mes mains te voudraient
Mon Amour. Je ne suis qu’absence
Lorsque pour me punir, ton ombre disparaît
Sais-tu que tes pas dans la nuit
Sont bien plus qu’une symphonie
Que le ballet de ton corps
Sous cette lune qui s’enfuit
Je voudrais l’applaudir encore
Sous les étoiles infinies
Quand ta grande armée piétine mes songes
C’est Rome que l’on envahit
Si la vie n’est qu’un mensonge
Donne mon la main, mon alibi
Sais-tu que s’il existe
Le maître des monts et des plaines
Ne peut rien contre la liste
Des mes envies de toi
Et se soumet à ta loi
Sais tu que je t’aime…
Août 2015
Un magnifique poème d’amour