Les souvenirs de mon enfance
Les jours bleus qui s’éternisent
Les nuages que je sais par coeur
Les Lumières de la Grande France
Les cœurs qui battent ou qui s’enlisent
Les cris, les larmes, les clameurs.
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni mon enfance articulée
Ni le superbe des drapeaux rouges
Ni le silence désincarné…
Les amours que rien ne désarme
Et le silence désordonné
Comme partout le bruit des armes
Comme toujours les champs de blés…
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni mon enfance articulée
Ni le superbe des drapeaux rouges
Ni le silence désincarné
Rien n’est à l’homme impossible
Comme Austerlitz, soleil bleu
Rien n’est à l’Homme impossible
Si ce n’est, juste, s’aimer. Un peu…
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni mon enfance articulée
Ni le superbe des drapeaux rouges
Ni le silence désincarné…
Penche, penche et s’incline alors
Le Soleil vert des années tendres
Et que s’éloigne le siècle d’or
Laissant la montagne se fendre
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni mon enfance articulée
Ni le superbe des drapeaux rouges
Ni le silence désincarné…
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni les tableaux du Caravage
Ni le cimetière de Montrouge
Ni le rose des fleurs sauvages…
Rien à l’homme n’est impossible
Ni les fragments de solitude
Rien à l’Homme n’est impossible
Ni espérer des latitudes…
Je voudrai tant que rien ne bouge
Ni les fraises aux jardins d’été
Ni le superbe des drapeaux rouges
On ne peut être et avoir été
Je voudrai tant que rien ne bouge…
31Juillet 2019
Bravo toujours dans la même veine. C’est bien