Les Larmes et le Poing – A propos de 12 ans de Ma vie…

Cet article, j’aurai voulu ne jamais l’écrire.

Même ne jamais y penser. D’ailleurs, alors que d’autres m’avaient précédé d’abord en 2015 puis en 2018, je ne le ai pas suivi. Je refusai de les comprendre, certains n’étant que des petits marquis de la démission en manque de publicité. Aujourd’hui encore, je n’accepte pas leurs raisons. Mais je les comprends.

C’est mon tour.

A la suite du Congrès (parodie…) qui s’est tenu les 26,27,28 mars, j’ai pris la décision, douloureuse mais nécessaire, de quitter le Parti de Gauche.

Ce ne fut pas une décision facile à prendre. Le PG fut ma deuxième famille, depuis mon adhésion en 2009. J’y ai vécu des moments magnifiques, rencontré des militants de toutes sortes qui m’ont éveillé au combat et à la réflexion. politique. J’y ai appris la rigueur militante, l’amitié, la fraternité collective. Deux campagnes présidentielles sont passées par là, dont une, la dernière, où nous avons touché le pouvoir du bout des doigts… Cette année 2017, si éprouvante mais tellement belle en frissons, en apprentissage mais aussi en larmes…

Je  n’ai regrets, ni remords. Je ne renie rien. Les désaccords du présent n’effacent pas les bonheurs passés.

Je garde au sein du PG et de la FI des amis et camarades fidèles, dont je connais l’abnégation. Le socle idéologique qui nous lie n’a pas bougé.

Je regrette seulement de voir le PG vidé de sa substance, de ses militants, une direction toute entière alignée sur la FI et sa nouvelle stratégie électoraliste.

Une stratégie certainement perdante, oscillant entre le brillant des propositions, et l’assassinat du programme sur les fondamentaux de la république et de la laïcité.

Parce qu’il est le plus brillant de sa génération, parce qu’il m’a éveillé à la réflexion et à l’action pour la République Sociale, je garde pour Jean-Luc Mélenchon admiration et tendresse.

Je regrette, avec amertume, colère et tristesse l’enferment idéologique dans lequel le pousse une partie de son entourage politique, afin de maintenir la nouvelle ligne si éloignée de l’universalisme, dont je parlais plus haut.

La prise du pouvoir au sein du PG et de la Fi de néo-militants tout entier convertis à la gauche américaine signe le déclin de forces politiques qui auraient pu et du renverser la table.

L’esprit de 2017 s’éloigne au fur et à mesure que se rapproche 2022.

Je veux ici penser à ceux de mes camarades qui, ayant fait le même le constat politique que moi, continuent le combat de l’intérieur. Je sais leur franchise et leur amour pour ce Parti et leur assure toute mon amitié. Nous nous retrouverons dans les luttes et personne ne sait aujourd’hui ce qu’il adviendra en Avril prochain…

Viennent les jours heureux et le goût du bonheur…

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